La voie des Anciens

Chapitre 4

Le Theravada ou   « Doctrine des Anciens » est l’école du bouddhisme qui puise son inspiration dans le Canon Pali. Le Theravada fut la  la religion dominante en Asie du Sud-Est. Aujourd’hui les bouddhistes Theravada sont  au nombre de plus de 100 millions dans le monde.  Au cours des dernières décennies, le Theravada a commencé à prendre racine en Europe et aux Etats Unis

Le Bouddha  a appelé la religion qu’il a fondé Dhamma-vinaya: la doctrine et la discipline.  Afin de favoriser la pratique du Dhamma et pour préserver ces enseignements, le Bouddha a établi l’ordre des bhikkhus (moines) et bhikkhunis (nonnes) qu’on appelle Sangha  et qui continue à ce jour de relayer ses enseignements aux générations suivantes de laïcs, de moines et de nonnes.

Comme le Dhamma poursuivra sa propagation à travers l’Inde après la mort du Bouddha, diverses interprétations des enseignements originaux apparurent ce qui conduit à des schismes au sein de la communauté et l’émergence d’au moins dix-huit courants distinct.  L’une de ces courants s’éleva dans un mouvement de réforme et se fit nommé Mahayana (le « Grand Véhicule ») en comparaison au Hinayana (le « Petit Véhicule»). Ce que nous appelons aujourd’hui Theravada est le seul survivant de ces écoles non-Mahayanistes. 

Le Theravada est présent majoritairement en Asie du Sud Est (Thailande, Laos, Birmanie, Sri Lanka…) tandis que Mahayana, a migré vers le nord de l’Inde (Chine, Tibet, Japon et Corée).

La langue des textes canoniques est le Pali qui est basée sur un dialecte indo-aryen probablement parlé dans le centre de l’Inde à l’époque de Bouddha.  Peu de temps après la mort du Bouddha (environ 480 avant JC), cinq cents des moines les plus érudits  y compris Ananda,  cousin et fidèle compagnon du Bouddha convoquèrent un concile afin de réciter et vérifier tous les sermons qu’ils avaient entendus pendant les 45 ans de pérégrination du Bienheureux.  

La plupart de ces sermons commencent de ce fait par l’introduction, « Evam me sutam » – « Ainsi ai-je entendu ».

La langue des textes canoniques est le Pali qui est basée sur un dialecte indo-aryen probablement parlé dans le centre de l’Inde à l’époque de Bouddha.  Peu de temps après la mort du Bouddha (environ 480 avant JC), cinq cents des moines les plus érudits  y compris Ananda,  cousin et fidèle compagnon du Bouddha convoquèrent un concile afin de réciter et vérifier tous les sermons qu’ils avaient entendus pendant les 45 ans de pérégrination du Bienheureux.  

La plupart de ces sermons commencent de ce fait par l’introduction, « Evam me sutam » – « Ainsi ai-je entendu ».

Du temps de Bouddha, il était de tradition de mémoriser par cœur les textes importants. C’est donc ainsi que la parole de Bouddha fut préservée par les bhikkhu, avant d’être consignée par écrit. Les enseignements de Bouddha sont connus sous le nom de tipiṭaka. Ce terme pali signifie littéralement « les trois corbeilles».  Les conciles sont les assemblées au cours desquelles furent récitées les trois corbeilles.