Chapitre 3
Le roi Cuddhodana et la reine Maya sont alors sans enfants, sont les souverains du modeste royaume des Cakya et appartiennent à la caste des guerriers. Au cours d’un rêve la reine voit un éléphant blanc pénétrer son flanc droit ce qui pour les devins signifie la promesse de la naissance d’un fils qui pourra être qu’un cakravartin, un monarque universel.
En voyage vers ses parents, la reine Maya s’arrête dans un parc a Lumbini et donne naissance au Bodhissatva. Dans le même temps naissent sa future épouse, son écuyer, son cheval et divers rois. Sept jours après sa naissance, la reine Maya meurt. Dès lors sa soeur cadette deviens la seconde épouse du roi et élevera le bodhisattva jusqu’à son septième anniversaire.
Peu après sa naissance, il est préxenté au temple d’Abbhaya, la divinité protectrice des Cakya. Le roi lui donne alors le nom de Siddhartha, “qui obtiens la prospérité”. Les sages présents observent alors les trente deux marques et les quatre vingt dix signes secondaires de l’homme éminent dont il est pourvu et qui témoignent des mérites antérieurement acquis.
Le sage Asita discernant que le prince Siddhartha atteindra l’intelligence suprême et mettra en mouvement la Roue de la Loi pleure sur son âge si avancé qu’il ne lui permettra pas d’en être témoin.
Jusqu’à ses sept ans, le prince Siddhartha est élevé par sa tante. Puis débute son éducation qui doit le mener à l’état de souverain du royaume des Cakya. C’est à cette époque que son cousin Devadatta développe de la jalousie à l’égard de Siddhartha. A l’âge de seize ans épousa Yacodhara ; le père de Siddhartha s’attache à lui procurer tous les agréments pour son plaisir tout en lui évitant soigneusement ce qui pourrait l’inciter à renoncer à ce monde.